Les glorieux échos du paradis

David Wilkerson (1931-2011)

“Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !” (1 Corinthiens 15:57). De nombreux croyants citent ce verset quotidiennement, l’appliquant à leurs épreuves et tribulations. Mais le contexte dans lequel Paul l’écrit suggère un sens plus profond. Deux versets plus tôt, Paul déclare : “La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ?” (15:54-55).

Paul parlait avec éloquence de son désir d’être au paradis. Il a écrit : “Nous savons, en effet, que, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l’ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n’a pas été faite de main d’homme. Aussi nous gémissons dans cette tente, désirant revêtir notre domicile céleste” (2 Corinthiens 5:1-2).

D’après Paul, le paradis – être dans la présence du Seigneur pour toute l’éternité – est une chose que nous devons désirer de tout notre cœur.

Alors que je réfléchissais à ces choses, une image glorieuse a commencé à se dessiner. D’abord, j’ai imaginé la description de Jésus lorsqu’Il parle d’un grand rassemblement, quand les anges “rassembleront ses élus des quatre vents, depuis une extrémité des cieux jusqu’à l’autre” (Matthieu 24:31). Quand toute cette multitude aura été rassemblée, je me représente une grande marche de la victoire se déroulant dans le Ciel, avec des millions d’enfants glorifiés chantant Hosanna au Seigneur, comme les enfants l’ont fait à une époque dans le temple.

Ensuite viendront tous les martyres. Ceux qui ont crié justice sur la Terre crieront maintenant : “Saint, saint, saint !” Tous danseront de joie en criant : “Victoire, victoire en Jésus !”

Ensuite, un puissant rugissement résonnera, un son tel qu’il n’en a jamais été entendu. Ce sera l’Eglise de Jésus Christ avec ses multitudes venant de toutes les nations et de toutes les tribus.

Peut-être que tout ceci te paraît farfelu, mais Paul lui-même en a parlé. Quand ce fidèle apôtre a été enlevé au Ciel, il “fut enlevé dans le paradis, et qu’il entendit des paroles ineffables qu’il n’est pas permis à un homme d’exprimer” (2 Corinthiens 12:4). Paul dit qu’il a été stupéfié par ce qu’il a entendu là-bas. Je crois que c’est exactement ce qu’il a entendu. Il a reçu une révélation des chants et des louanges pour Dieu par ceux qui se réjouiront en Sa présence, leurs corps devenus entiers, leur âme remplie de joie et de paix. C’était un son si glorieux que Paul a pu l’entendre mais n’a pu le répéter.