LES AFFLICTIONS QUI GUERISSENT

David Wilkerson

J’ai lu de nombreuses biographies de missionnaires, depuis l’Histoire ancienne jusqu’à notre époque. On pourrait penser que ces gens précieux, tellement utilisés par Dieu, vivraient constamment des histoires d’amour, de puissance et de joie. Ce n’est pas le cas. Leurs histoires sont marquées par la souffrance, le découragement et même la traîtrise – des histoires qui ne sont pas faites d’aventures, mais de larmes.

Si nous sommes sincères dans notre désir de connaître les forces qui produisent la sainteté, nous devons nous rendre dans le jardin de Gethsémané, à Jésus, notre Exemple. Toutes les forces qui s’opposaient à Job étaient là aussi, à Gethsémané, disposées en rang contre Christ. Le même tentateur féroce qui a cherché le cœur de David sur le toit a cherché Jésus sur le sommet du temple pour le détruire. Et toutes les forces de tourment qui ont harcelé l’âme de Pierre étaient aussi à Gethsémané, combattant notre Sauveur.

Chaque véritable homme ou femme de Dieu connaîtra sa coupe de souffrance. Le ministère de Jésus tout entier a été de faire la volonté de Son Père. En effet, pendant trois ans, tout ce qu’Il a fait pointait vers le Calvaire. Bien-sûr, à Gethsémané, Il a effectivement crié : “Ô Dieu, si cela est possible, délivre-moi de ce fardeau. Il est trop lourd pour moi. Je préférerais ne pas l’affronter.”

Je ne sais pas quelle peut-être ta coupe de souffrance. Certains chrétiens ont prié pendant des années pour être délivrés de la leur. Ne te méprends pas, je crois en la guérison. Mais je crois aussi dans les afflictions qui guérissent. David atteste : “avant que je fusse affligé, j’errais; mais maintenant je garde ta parole” (Psaumes 119:67 version Darby).

Nous ne pouvons pas nous permettre de penser que toutes les souffrances et toutes les épreuves sont des attaques du diable. Ni que ces épreuves signifient que nous avons des péchés dans notre vie et que Dieu est en train de nous juger. David nous dit les choses différemment. S’il n’avait pas été affligé, il n’aurait pas recherché le Seigneur.