LA SALLE DE CLASSE DE LA PRIÈRE

David Wilkerson

Parfois, nous sommes trop insouciants vis-à-vis de la prière. Mais dans les moments d’épreuves, nous nous retrouvons à lutter avec le Seigneur dans la prière tous les jours, jusqu’à ce que nous obtenions l’assurance dans notre esprit qu’Il a tout sous contrôle. Plus nous voulons être confortés dans cette assurance, plus nous nous rendons dans notre lieu secret.

La vérité, c’est que Dieu ne permet jamais l’affliction dans nos vies si ce n’est comme un acte d’amour. Nous voyons cela être illustré par la tribu d’Ephraïm en Israël. Le peuple subissait une grand affliction et il criait à Dieu dans leur douleur. Il a répondu : “J’entends Ephraïm qui se lamente” (Jérémie 31:18).

Comme David, Ephraïm a témoigné : “Tu m’as châtié… comme un veau qui n’est pas dompté ; Fais-moi revenir, et je reviendrai, Car tu es l’Éternel, mon Dieu” (31:18). En d’autres termes : “Seigneur, Tu m’as châtié pour une bonne raison. Nous étions comme un jeune veau indomptable, plein d’énergie, mais tu nous as châtié pour nous dompter afin que nous soyons aptes à Ton service. Tu as mis notre côté sauvage sous contrôle.”

Tu vois, Dieu avait de grands plans pour la tribu d’Ephraïm, des plans remplis de satisfaction, destinés à porter du fruit. Mais d’abord, ils devaient être enseignés et domptés. C’est pour cette raison qu’Ephraïm déclare : “je m’étais détourné, mais à présent, je le regrette. Éclairé sur mes fautes” (31:19). Ils disaient en fait : “Par le passé, quand Dieu nous a reçu dans sa salle de classe, nous préparant pour Son service, nous ne pouvions pas supporter la correction. Nous nous sommes enfuis, criant : “c’est trop dur.” Nous étions obstiné, fuyant constamment le joug qu’Il avait placé sur nous. Puis, Dieu nous a mis un joug plus serré et Il a utilisé son bâton plein d’amour pour briser notre volonté obstinée. A présent, nous nous soumettons à son joug.”

Nous aussi, nous sommes comme Ephraïm : des veaux jeunes et centrés sur nous-mêmes qui ne veulent pas être mis sous le joug. Nous évitons la discipline nécessaire pour labourer, le fait d’expérimenter la douleur où de subir le bâton. Et nous espérons tout avoir - la victoire, les bénédictions, du fruit abondant – simplement en proclamant les promesses de Dieu ou en “s’en emparant par la foi.” Nous regimbons à être entraînés dans la prière secrète, au fait d’avoir à lutter avec Dieu jusqu’à ce que Ses promesses s’accomplissent dans nos vies. Alors, quand l’affliction vient, nous pensons : “Nous sommes le peuple choisi par Dieu. Pourquoi est-ce que tout ceci arrive ?”

Le lieu secret est notre salle de classe. Et si nous ne passons pas de temps tout seul avec Jésus – si nous nous sommes éloignés de l’intimité avec Lui – nous ne serons pas prêts quand les flots viendront.