Jésus désire être près de nous

David Wilkerson (1931-2011)

“Qui de vous, ayant un serviteur qui laboure ou paît les troupeaux, lui dira, quand il revient des champs : Approche vite, et mets-toi à table ? Ne lui dira-t-il pas au contraire: Prépare-moi à souper, ceins-toi, et sers-moi, jusqu’à ce que j’aie mangé et bu ; après cela, toi, tu mangeras et boiras ? Doit-il de la reconnaissance à ce serviteur parce qu’il a fait ce qui lui était ordonné ? Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites : Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire” (Luc 17:7-10).

Nous savons que le maître représente Jésus et que le serviteur représente chaque croyant. Le serviteur travaille dur toute la journée et, quand il a terminé, a besoin de nourriture. Il s’attend à entendre son maître le féliciter pour son dur labeur, lui offrir de la nourriture et le rafraîchir. Mais au lieu de cela, le maître lui ordonne : “Mets ton tablier et sers-moi d’abord. Ensuite, tu pourras manger.”

A première vue, cet ordre peut sembler dur et exigeant, mais rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité. Ce qui est dit en réalité ici, c’est : “Place avant tout chose le Royaume de Dieu et, ensuite, tout te sera donné.” Il avait déjà dit à Ses disciples : “Je vous ai appelés amis” (Jean 15:15). Et maintenant, Il dit : “Vous êtes mes serviteurs, mais Je vous appelle mes amis. Il y a un besoin en moi que seul votre amitié peut satisfaire. Oui, Je sais que vous avez travaillé dans les champs toutes la journée, mais Je veux que vous vous asseyez à Ma table – il y a beaucoup de choses que Je veux vous dire.” Cela devrait changer la façon dont tu considères la communion et révolutionner ta vie de prière.

De façon claire, cette parabole nous parle de nourrir Christ et, de toute évidence, notre Seigneur voit cette action comme notre plus grand appel. Tu pourrais objecter : “Je croyais que notre plus grand appel était de travailler dans les champs pour moissonner.” C’est certainement un appel important, mais Jésus dit que ce n’est pas le plus grand. “Le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ” comme le dit Paul dans Philippiens 3:14, est d’avoir une communion et une intimité avec Christ.

Jésus dit : “Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi” (Apocalypse 3:20). Cela devrait profondément nous honorer de savoir que Jésus veut être près de nous et parler avec nous.