Prendre la serviette

David Wilkerson (1931-2011)

Dans un passage bien connu de Jean 13, Jésus a pris une serviette et une bassine et Il a lavé les pieds de Ses disciples. Il leur a dit : “Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres ; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait” (Jean 13:14-15).

Certains chrétiens ont pris ce verset au sens littéral. Ils ont pris l’habitude de tenir des réunions où ils se lavent les pieds. C’est bien, mais cela reste un simple rituel et le véritable sens de cette scène a été perdu.

Après avoir lavé les pieds de Ses disciples, Il a remis son vêtement, s’est assis et leur a demandé : “Comprenez-vous ce que je vous ai fait?” En d’autres termes : “Comprenez-vous le sens spirituel de ce lavage de pieds ?”

Je crois que cette question du Seigneur s’adresse également à nous, aujourd’hui. Comprenons-nous les profondeurs de ce qu’Il a fait en lavant les pieds de Ses disciples ? En effet, quelque chose de très puissant et profond s’est déroulé à ce moment-là. Christ enseignait à Son Église une de ses plus importantes leçons.

Jésus n’établissait pas un rituel qui devrait être accompli par l’Église au cours des siècles, comme c’est le cas pour la sainte cène ou le baptême d’eau. Si cela avait été le cas, Il l’aurait institué au début de l’entraînement des disciples. Il se serait laissé laver les pieds Lui-même, comme Il l’a fait pour le baptême d’eau. Je crois que Jésus nous donnait un exemple du genre de manifestation physique qu’Il désire le plus : “prendre la serviette.” 

Je crois que, si nous comprenons ce que Jésus a fait en lavant les pieds de Ses disciples, nous comprendrons les concepts de service et de soumission. Tu vois, se servir les uns les autres dans l’amour et se soumettre les uns aux autres dans la crainte de Dieu signifie bien plus qu’accepter de recevoir des ordres ou de rendre compte à une plus haute autorité. Ces glorieuses vérités sont révélées uniquement si nous “prenons la serviette.”