De l’espérance quand tu as l’impression d’échouer

David Wilkerson (1931-2011)

As-tu parfois l’impression de ne pas avoir accompli de grand-chose dans ta vie, que de nombreuses promesses n’ont pas vu leur accomplissement ? Si c’est le cas, tu n’es pas le seul. En fait, tu es en compagnie de géants spirituels.

De nombreux grands serviteurs de Dieu, à travers l’Histoire, ont fini par avoir l’impression d’avoir échoué dans leur appel. Le prophète Élie a regardé sa vie et a crié : “Seigneur, prends-moi ! Je ne suis pas meilleur que mes pères et tous ont failli. S’il te plaît, prends ma vie ! Tout a été fait en vain” (voir 1 Rois 19:4).

David Livingstone, un des plus grands missionnaires que ce monde ait connu, a ouvert le continent africain à l’Evangile, a beaucoup semé et a été utilisé par Dieu pour réveiller l’Angleterre en faveur de la mission. Pourtant, durant sa trente-troisième année de mission, Livingstone a exprimé les mêmes doutes terribles que d’autres grands serviteurs. Sa biographie le cite dans son découragement : “Toute mon œuvre semble avoir été vaine.”

Le livre de George Bowen, L’amour révélé, est un des plus grands livres sur le Christ à avoir jamais été écrit. Bowen s’est détourné de la richesse et de la gloire pour devenir missionnaire à Bombay, en Inde, au milieu des années 1800. Il a choisi de vivre parmi les plus pauvres, prêchant dans la rue dans un climat étouffant, distribuant de la littérature chrétienne et pleurant sur les perdus.

Cet homme incroyablement dévoué est allé en Inde avec de grandes espérances pour le ministère de l’Evangile. Pourtant, au cours de ses quarante années de ministère, Bowen n’a pas vu une seule personne se convertir. C’est seulement après sa mort que des sociétés missionnaires ont découvert qu’il était l’un des missionnaires les plus aimés de ce pays.

Comme tant d’autres avant lui, Bowen a ressenti un terrible sentiment d’échec. Il a écrit : “Je suis l’être le moins utile de l’Eglise… J’aurais aimé m’asseoir avec Job et j’éprouve de la sympathie envers Élie. Tout mon travail a été vain.”

Ce n’est pas un péché que de ressentir de telles pensées, ou d’être abattu par un sentiment d’échec. Mais il est dangereux de laisser ces mensonges venus de l’enfer prospérer et infecter ton âme. Jésus nous montre le chemin qui mène hors d’un tel découragement avec cette déclaration : “Et moi j’ai dit : C’est en vain que j’ai travaillé… Mais mon droit est auprès de l’Éternel, et ma récompense auprès de mon Dieu” (Ésaïe 49:4). Christ dit, en fait : “Le Père seul peut juger tout ce que nous avons fait et à quel point cela a été efficace.”

Le Seigneur veut que tu laisses tous ces “sentiments d’échec” derrière toi et que tu te remettes au travail. Rien n’a été fait en vain ! Il va faire bien davantage que ce que tu peux demander ou penser !