Une réponse juste à la moralité qui décline

Gary Wilkerson

Quand une nation tombe dans une rébellion ouverte contre Dieu, les gens se laissent aller à s’adorer eux-mêmes, leur sexualité, leur immoralité. Non seulement ils pratiquent ces choses mais ils cherchent aussi à attirer activement les autres dans leur style de vie dominé par le péché.

La mentalité dans notre culture était auparavant : “Oh, j’ai fait cela, mais c’est un peu honteux, alors je le cache.” Maintenant, les attitudes perverties et corrompues sont affichées ouvertement. Notre retenue est mise de côté, de plus en plus, à une vitesse sans précédent. Il y a une adoration du soi, une glorification du péché et une intolérance pour les choses de Dieu dans notre culture actuelle. Plusieurs d’entre nous se sont tournés vers de mauvais maîtres. C’est comme si, dans cette génération, nous devions être représentés par des gens immoraux, impies et qui ne savent pas se contrôler eux-mêmes.

Les Proverbes disent : “Celui qui est lent à la colère vaut mieux qu’un héros, et celui qui est maître de lui-même, que celui qui prend des villes” (16:32).

Nous avons des gens, dans notre époque moderne, qui gouvernent des villes et des gouvernements entiers mais qui ne savent même pas comment régner sur leur propre cœur, leur propre attitude ou leur bouche. Je ne suis pas en train de dire que notre pays est sous le jugement parce que nous avons de mauvais chefs. C’est plutôt parce que les gens le veulent ainsi. Il nous est donné des chefs selon notre propre cœur.

Pas une seule fois on ne voit Pierre, Jacques et Jean sortir de prison, venant tout juste d’être battus, et retourner dans leur église en disant : “Nous devons changer le système judiciaire. Nous devons changer ce gouvernement.” Ils n’ont jamais évoqué une réponse politique à un problème spirituel. Ils sont toujours su qu’il fallait plutôt une réponse spirituelle à un problème politique.

Les disciples ont continué à prêcher l’Evangile, à aimer les gens et à placer leur confiance dans le Seigneur, leur Roi éternel. Nous devrions en faire autant.