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Jim Cymbala

Dieu a rendu certains versets de 1 Thessaloniciens vivants pour moi. Comme de nombreux pasteurs, j’ai étudié Paul dans l’espoir de glaner les secrets d’un travail pour Christ aussi puissamment efficace. Je connaissais déjà son message immuable : l’évangile de Jésus Christ. J’avais aussi analysé sa méthodologie : il dépendait uniquement du Saint-Esprit. Il était conduit quotidiennement et fortifié par la puissance de l’Esprit.

Mais alors, une troisième vérité a commencé à sauter hors des pages de mon Nouveau Testament : la motivation de Paul. En rappelant aux croyants sa visite à Thessalonique, qui a eu pour résultats   leur conversion et la fondation d’une Église de Christ, Paul a dit : “Nous aurions pu nous produire avec autorité comme apôtres de Christ, mais nous avons été pleins de douceur au milieu de vous. De même qu’une nourrice prend un tendre soin de ses enfants” (1 Thessaloniciens 2:6-7). L’image rendue ici dans la version originale grecque est celle d’une mère berçant son bébé. Quelle tendre image d’amour et de dévotion. Quand une mère prend soin de son enfant, elle ne s’occupe que du bébé, pas d’elle. Paul déclare que c’est ainsi qu’il s’est comporté lorsqu’il était au milieu d’eux : toute son attention et toutes ses préoccupations étaient pour eux, pas pour lui. La motivation de l’apôtre était un amour fervent pour les croyants des Thessalonique, qui ne pouvait être expliqué que par l’amour de Dieu Lui-même qui le contrôlait.

Mais ensuite, il va plus loin : “nous aurions voulu, dans notre vive affection pour vous, non seulement vous donner l’Évangile de Dieu, mais encore nos propres vies, tant vous nous étiez devenus chers” (2:8).

“Nous vous aimions tellement,” dit Paul, “ que nous ne voulions pas seulement partager l’évangile avec vous, mais aussi notre vie !”

Pas étonnant que le message de Paul atteignait le cœur des gens. Ses paroles ne venaient pas seulement de sa bouche, mais aussi de son tendre cœur. Qu’est-ce qui pourrait pousser un pasteur à ne pas donner seulement des messages aux gens, mais aussi sa vie ? C’est l’amour – l’amour de Dieu !

Jim Cymbala a commencé le Brooklyn Taberncale avec moins de vingt membres dans un petit bâtiment délabré, dans un quartier difficile de la ville. Né à Brooklyn, il est un ami de longue date à la fois de David et de Gary Wilkerson.