Si tu prends un coyote et que tu dis : “Je vais te transférer depuis ton royaume d’origine dans un poulailler”, cela risque de ne pas très bien se passer pour les poulets, à moins que le cœur du coyote ne soit changé d’abord.
Nous avions tous cette nature du coyote, qui nous pousse à tuer, voler et détruire, avant que nous soyons venus à Christ. Martin Luther appelait cela l’esclavage de la volonté. Notre volonté était liée et incline à faire le mal. Nous pouvions essayer de faire quelques bonnes choses, mais même cela était dû à la grâce de Dieu. Si nous étions capables de faire quoi que ce soit de bien alors que nous étions morts dans notre péché, c’est parce que Dieu manifestait Sa grâce envers nous et nous permettait de faire du bien et d’aimer notre épouse, nos enfants ou nos amis.
Mais, en-dehors de cette grâce, nous étions liés au péché et à une totale dépravation. Non seulement notre esprit, mais aussi notre chair, nos corps eux-mêmes, étaient liés à faire la volonté de l’Ennemi.
Mais quand nous sommes venus à Christ, Il a effacé le souvenir de notre dette en la clouant à la croix. Nous sommes ressuscités ensembles, avec Lui, quand Il est sorti du tombeau, et Dieu nous fait maintenant entrer dans un nouveau royaume de grâce, d’amour et de puissance. Pour ce faire, Il doit d’abord faire de nous une nouvelle personne. Autrement, quand nous y entrerions, nous serions destructeurs pour les autres qui se trouvent dans le royaume de lumière.
La Bible nous promet que Dieu accomplit cette œuvre en nous quand elle dit : “Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair” (Ézéchiel 36:26).
C’est cela que nous proclamons lorsque nous chantons la puissance de la croix. C’est ce que nous célébrons quand nous parlons de Christ et de Son sacrifice. Ne l’oublions pas !