Ce qui attriste le cœur de Jésus

David Wilkerson (1931-2011)

“Il y eut un homme envoyé de Dieu : son nom était Jean. Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière... Il n’était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière” (Jean 1:6-8).

Il nous est dit que Jésus est la lumière du monde “afin que tous crussent par lui” (1:7). Cependant, nous lisons : “La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue... Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue” (1:5, 11).

L’incrédulité a toujours attristé le cœur de Jésus. Quand Il est venu sur Terre, Il a apporté une grande lumière dans le monde qui était destinée à ouvrir les yeux des hommes. Pourtant, malgré cette lumière, l’Écriture nous donne des exemples d’incrédulité.

Nous en trouvons un à Béthanie, quand Jésus soupait dans la maison de ses amies Marthe et Marie et de leur frère Lazarre, que Christ avait ressuscité des morts. A l’époque, une grande foule traversait la ville pour se rendre à Jérusalem à l’occasion de la Pâque et ils étaient désireux d’apercevoir l’homme qu’on appelait le Messie et Lazare qu’Il avait ressuscité (voir Jean 12:1-9).

Dans le même chapitre, nous trouvons ces gens agiter des branches de palmes et chanter des « Hosanna » à Jésus alors qu’Il entrait dans Jérusalem sur un âne. Ils voyaient l’accomplissement d’une prophétie dont ils avaient entendu parler toute leur vie (voir Zacharie 9:9). Enfin, une voix a retenti, venant du Ciel, alors que le Père glorifiait Son propre nom (voir Jean 12:30).

Chacune des ces choses s’est produite devant une grande foule de gens religieux, mais le peuple a posé une question qui a stupéfié Jésus : “Qui est ce Fils de l’homme ?” (12:34). Leur aveuglement était stupéfiant et le Seigneur les a mis en garde : “Marchez, pendant que vous avez la lumière, afin que les ténèbres ne vous surprennent point” (12:35).

Cette parole de Jésus s’appliquent aux chrétiens qui refusent de mélanger la Parole qu’ils entendent avec la foi. Ils négligent de saisir, d’embrasser et de marcher dans la lumière qui leur a été donnée et, un jour , ils vont réaliser : “Dieu ne me parle plus.”

Bien-aimé, accepte la puissance de Dieu, celle qui permet d’accomplir des miracles, dans ta vie, elle te rend capable de marcher dans la liberté et l’assurance. Quand les difficultés surviennent, tu peux dire avec confiance : “J’ai vu ta lumière, Seigneur. Accomplis tes miracles en moi tout à nouveau !”