La foi au-delà des miracles

David Wilkerson (1931-2011)

Il vient un moment où certaines situations de la vie sont au-delà de tout espoir humain. Il n’y a aucun conseil, aucun docteur, aucune médecine ni rien d’autre qui puisse aider. La situation est devenue impossible. Elle requiert un miracle ou finira dans la dévastation.

Dans de tels moments, le seul espoir est de se tourner vers Jésus. La personne qui se trouve dans cette situation doit prendre la responsabilité de s’emparer de Jésus et décider : “Je n’arrêterai pas de demander tant que je n’aurai pas reçu une réponse de la part du Seigneur. Il doit me dire : “C’est fait, maintenant continue d’avancer.””

Dans l’évangile de Jean, nous trouvons une famille qui traverse une telle crise : “Il y avait à Capernaüm un officier du roi, dont le fils était malade” (Jean 4:46). Il s’agissait d’une famille aisée, mais un esprit de mort planait sur ce foyer tandis que les parents s’occupaient de leur fils mourant. Quelqu’un dans cette famille troublée savait qui était Jésus et avait entendu parler de Sa puissance miraculeuse. La nouvelle de la présence de Jésus à Cana a atteint cette maisonnée, à quelques quarante kilomètres de là. Désespéré, le père a décidé d’aller trouver le Seigneur. L’Écriture nous dit : “Ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla vers lui” (Jean 4:47).

La Bible dit qu’il “le pria de descendre et de guérir son fils, qui était près de mourir” (4:47). Quel merveilleux exemple d’intercession. Cet homme a tout mis de côté pour chercher le Seigneur et obtenir une parole de Sa part.

Christ Lui a répondu : “Jésus lui dit : Si vous ne voyez des miracles et des prodiges, vous ne croyez point” (Jean 4:48). Que voulait dire Jésus ? Il disait à cet homme riche qu’une délivrance miraculeuse n’était pas ce qui était le plus urgent. La chose qui était la plus importante, c’était la foi de cet homme.

Christ désirait plus pour cet homme et sa famille. Il voulait qu’ils croient qu’Il était Dieu fait chair. Donc, il disait au noble, en substance : “Crois-tu que c’est Dieu que tu es en train de rechercher pour ce besoin ? Crois-tu que je suis le Christ, le sauveur du monde ?” Le noble a répondu : “Seigneur, descends avant que mon enfant meure” (Jean 4:49). A ce moment-là, Jésus a dû voir de la foi chez cet homme. C’était comme si Jésus disait : “Il croit que je suis Dieu fait chair” parce que nous lisons ensuite : “Va, lui dit Jésus, ton fils vit” (Jean 4:50).