La clé pour fleurir

David Wilkerson (1931-2011)

J’ai été conduit à étudier Apocalypse 9:1-12, le chapitre sur les sauterelles. Tandis que je lisais le verset 4, lorsque Dieu a ordonné aux sauterelles de ne rien détruire de tout ce qui est vert, quelque chose m’a frappé.

J’ai réalisé que la clé pour rester sain et sauf dans les temps de terreur, était de “rester vert.” David a écrit : “Et moi, je suis dans la maison de Dieu comme un olivier verdoyant, je me confie dans la bonté de Dieu, éternellement et à jamais” (Psaumes 52:8). Le “vert” auquel David se réfère ici signifie la bonne santé spirituelle. Cela signifie fleurir, pousser, porter du fruit. David nous dit : “Ma santé vient de ma confiance en Dieu. Je fleuris parce que je me tourne vers Lui. Ma confiance en Lui produit une vie spirituelle en moi.”

Voilà une glorieuse vérité à propos de la puissance de rester vert : “Ainsi parle l’Éternel : Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour son appui, et qui détourne son cœur de l’Éternel ! Il est comme un misérable dans le désert, et il ne voit pas arriver le bonheur ; Il habite les lieux brûlés du désert, une terre salée et sans habitants” (Jérémie 17:5-6).

Le Seigneur nous met en garde : “Ne te confie pas dans l’homme. Si tu mets ta foi dans une puissance humaine plutôt qu’en Moi, tu seras maudit.”

Le passage continue en décrivant ce que notre foi peut produire si nous plaçons notre foi dans le Seigneur. “Béni soit l’homme qui se confie dans l’Éternel, et dont l’Éternel est l’espérance ! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant ; Il n’aperçoit pas la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert ; Dans l’année de la sécheresse, il n’a pas de crainte, et il ne cesse de porter du fruit” (Jérémie 17:7-8).

Tandis que nous nous confions pleinement dans le Père, nous plongeons nos racines dans Sa rivière, et Sa force divine (une santé spirituelle luxuriante, verte), coule en nous et à travers nous. Tandis que tout ce qui nous entoure pourrit, nous fleurissons comme des arbres verts, sains et forts. Quand l’heure de l’épreuve vient, nous ne nous languissons ni ne fanons pas. Au contraire, notre foi continue de grandir.