LA BATAILLE QU’IL NOUS FAUT LIVRER POUR NOUS SOUVENIR DES BONTES DE DIEU

David Wilkerson (1931-2011)

Asaph, le psalmiste qui a écrit le psaume 73, était un ami proche du Roi David. Un homme au cœur pur qui croyait en la bonté de Dieu. Il commence son discours dans ce psaume en disant : “Oui, Dieu est bon pour Israël, pour ceux qui ont le cœur pur” (73:1). En d’autres termes : “Dieu a été bon pour moi en me donnant un cœur pur.” Pourtant, dès le verset suivant, ce cher homme confesse : “Toutefois, mon pied allait fléchir, Mes pas étaient sur le point de glisser.” Pourquoi Asaph déclare-t-il cela ?

Nous savons par ce psaume qu’Asaph affrontait de grandes difficultés (voir 73:14) et qu’il luttait avec des comparaisons. Il dit dans le verset 3 : “Car je portais envie aux insensés, en voyant le bonheur des méchants.” En regardant autour de lui, il voyait de mauvaises personnes profiter de grandes richesses, ce qui lui faisait ressentir de façon plus cruelle sa propre pauvreté. Pour une raison quelconque, ce cher homme a crié : “Seigneur, tout cela n’a aucun sens pour moi !”

Puis il s’est dit à lui-même : “Regarde tous ces pécheurs. Ils ne prient pas. Ils négligent la Parole de Dieu et Lui désobéissent, pourtant ils ne sont pas dans les problèmes comme les autres” (voir 73:5). Ce qu’Asaph voulait réellement dire, c’était : “Les méchants n’ont pas de problèmes comme je peux en avoir. Ils ne font que le mal – pourtant ils prospèrent. Alors que je suis affaibli par la tristesse, leur force ne fait qu’augmenter” (voir verset 4).

Alors, quel était le péché dans lequel Asaph a failli tomber ? C’était de croire que ses souffrances étaient une punition injuste de la part de Dieu – que Dieu était négligent et injuste. C’est un piège dans lequel n’importe lequel d’entre nous peut tomber et nous devons être très prudents !

Quand une épreuve survient, quand tu es dans la souffrance, tu dois garder ton cœur plus que tout autre chose pour l’empêcher de glisser. Asaph l’a fait en se rendant dans le sanctuaire de Dieu (voir 73:17). Il a médité et s’est répété : “Je ne laisserai pas le diable me faire tomber. Je vais en parler avec le Seigneur.”

Asaph a failli glisser – mais il a tenu bon et a terminé son psaume sur une note de victoire : “ Je place mon refuge dans le Seigneur, l’Éternel, afin de raconter toutes tes œuvres” (73:26).