Quelle quantité de Dieu veux-tu ?

David Wilkerson (1931-2011)

Renoncement. Qu’est-ce que ce mot signifie pour toi ? Littéralement, le renoncement signifie : “abandonner quelque chose à une autre personne.” Cela signifie aussi renoncer à une chose qui nous avait été donnée. Cela peut inclure nos possessions, notre position, nos buts voire même notre vie. Les chrétiens d’aujourd’hui entende beaucoup parler d’une vie de renoncement, mais qu’est-ce que cela signifie exactement ?

Jésus a vécu une parfaite vie de renoncement : “Car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé” (Jean 6:38) et “Je ne cherche pas ma gloire ; il en est un qui la cherche et qui juge” (Jean 8:50). Christ n’a jamais rien fait de Lui-même. Il n’a fait aucune action et n’a prononcé aucune parole sans en avoir reçu l’ordre du Père. “je ne fais rien de moi-même, mais que je parle selon ce que le Père m’a enseigné… il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable” (8:28-29).

Le plein abandon de Jésus au Père est un exemple de la façon dont nous devrions vivre. Tu peux chercher des excuses en disant : “Jésus était Dieu fait chair”, mais la vie de renoncement n’est imposée à personne, y compris pour Jésus. “Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père” (Jean 10:17-18).

Jésus nous disait : “Ne te méprends pas. Mon Père m’a donné le choix de renoncer à cette coupe et d’éviter la croix, mais J’ai choisi de le faire par amour et en M’abandonnant à Lui.”

Notre Père céleste nous a donné le même droit : le privilège de choisir une vie de renoncement. Personne n’est obligé d’abandonner sa vie à Dieu. Il nous offre librement un Pays Promis plein de lait, de miel et de fruits, mais nous pouvons choisir de ne pas y entrer.

Quand nous nous tiendrons devant Dieu le jour du Jugement, nous ne serons pas jugés en fonction de notre ministère, de nos réalisations ou du nombre de convertis. Il y aura une seule façon de mesurer notre succès ce jour-là : nos cœurs étaient-ils pleinement abandonnés à Dieu ? Est-ce que nous avons succombé à la pression et avons suivi la foule ou avons-nous cherché Sa face pour obtenir une direction ? La vérité, c’est que nous pouvons avoir autant de Christ que nous le désirons.