Les véritables richesses dans un monde vide

David Wilkerson (1931-2011)

Personne sur Terre ne peut te placer dans le ministère. Tu peux recevoir un diplôme de la part d’une école, être institué par un ancien ou commissionné par une dénomination, mais l’apôtre Paul révèle que la seule source du véritable appel au ministère : “Je rends grâces à celui qui m’a fortifié, à Jésus-Christ notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle, en m’établissant dans le ministère” (1 Timothée 1:12).

Que veut dire Paul quand il dit que Jésus l’a fortifié et l’a jugé fidèle ? Rappelons-nous la conversion de l’apôtre. Trois jours après cet événement, Christ a institué Paul dans le ministère, plus précisément dans un ministère de souffrance. C’est de ce ministère que Paul parle quand il dit : “C’est pourquoi, ayant ce ministère, selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage” (2 Corinthiens 4:1).

Paul nous dit que Jésus lui a fait une promesse pour ce ministère. Christ a promis de lui rester fidèle et de le fortifier dans toutes ses épreuves. Une transfiguration prend place dans chacune de nos vies. La vérité, c’est que nous devenons semblables à ce qui occupe nos pensées. Notre caractère est influencé et impacté par ce qui se trouve dans notre cœur.

Je loue Dieu pour tous ceux qui remplissent leurs pensées et leur âme de choses spirituelles. De tels serviteurs ont fixé leurs yeux sur ce qui est pur et saint. Ils gardent leur regard fixé sur Jésus-Christ, passant du temps de qualité à L’adorer et à se construire dans la foi. Le Saint-Esprit est à l’œuvre dans ces saints, changeant continuellement leur caractère à l’image de Christ. Ces croyants seront prêts pour les difficultés et les grandes souffrances qui viennent. Les chrétiens paresseux qui ne prient pas vont connaître des défaillances sévères. Ils vont être écrasés par leurs craintes parce qu’ils n’ont pas le Saint-Esprit à l’œuvre en eux, pour les transfigurer. Quand les temps vraiment difficiles viendront, ils n’y arriveront tout simplement pas.

Voilà les dernières paroles de Paul à ce sujet : “Nous ne donnons aucun sujet de scandale en quoi que ce soit, afin que le ministère ne soit pas un objet de blâme. Mais nous nous rendons à tous égards recommandables, comme serviteurs de Dieu, par beaucoup de patience dans les tribulations, dans les calamités, dans les détresses, sous les coups, dans les prisons, dans les troubles, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes… étant regardés… comme attristés, et nous sommes toujours joyeux ; comme pauvres, et nous en enrichissons plusieurs ; comme n’ayant rien, et nous possédons toutes choses” (2 Corinthiens 6:3-5, 10). En brillant de l’espérance de Christ au milieu de nos souffrances, nous montrons au monde les véritables richesses.