La récompense est vraiment bonne

Tim Dilena

Dans Matthieu 6, Jésus parle de trois disciplines personnelles qui font partie de la vie de tous les chrétiens : donner, prier et jeûner. Note bien que je dis que ces trois disciplines font partie de la vie de tous les chrétiens. Comment savons-nous qu’ils devraient faire partie de notre vie ? Quand Jésus en parle, Il utilise un mot important à chaque fois.

Regardons l’exemple de la prière : “Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra publiquement” (Matthieu 6:6 OB). Lorsque Jésus parle de chacune de ces trois disciplines, Jésus commence à chaque fois par le mot “quand”, ce qui suppose que nous les pratiquons déjà. Plus encore, si nous pratiquons ces disciplines sans que tout le monde le sache, nous recevrons une récompense dont tout le monde profitera ; leur effet sera toujours public, visible pour tous.

Relis ce passage et compte le nombre de fois où Jésus utilise les mots “tu” ou “ton” ou “ta.” C’est le seul verset de la Bible qui utilise le pronom personnel singulier à tant de reprises. Pourquoi est-ce important de le noter ? Parce que Jésus dit ici que tu as une responsabilité. Toi.

Voilà le plus beau : cette responsabilité n’est jamais une perte de temps, parce que ton Père te récompensera. Toi. Le mot “récompense” signifie pointer et obtenir son salaire. Jésus disait que, chaque fois que tu pries, tu pointes et attends donc un salaire. Dieu paie bien Ses ouvriers. Tu repartiras avec bien plus que ce que tu auras apporté.

Quand Mère Teresa était vivante, ceux qui lui rendaient visite, à elle et aux autres missionnaires de Charity in Calcutta, étaient surpris parce que, tous les midis, ils quittaient leur travail dans les dispensaires et dans les foyers pour mourants. “Pourquoi partez-vous et ne restez-vous pas plus longtemps ? Où allez-vous ?”

Mère Teresa répondait : “Nous allons prier. Nous avons appris qu’œuvrer sans la prière, c’est réaliser uniquement ce qui est humainement possible et notre désir, c’est d’être impliqués dans ce qui est possible à Dieu.”

Nous devons nous impliquer dans ce qui est possible à Dieu quand nous donnons, quand nous prions, quand nous jeûnons. Prenons aujourd’hui nos responsabilités. La récompense est trop bonne pour ne pas le faire.